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AFJE en région : un dynamisme et une motivation sans faille

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Toujours sur le pont, les délégués régionaux de l’AFJE rivalisent d’efforts et d’imagination pour assurer le rayonnement de la profession de juriste d’entreprise.

Propos recueillis par Carine Guicheteau

Pour commencer, pouvez-vous nous présenter votre région et votre délégation ? 

Amandine Vautier (AV) : la Champagne-Ardenne est la 2e région céréalière française. Elle se caractérise également par un tissu industriel (biens intermédiaires, équipements mécaniques…) plus dense que dans d’autres régions. Néanmoins, la population de juristes d’entreprise est restreinte, la région accueillant peu de sièges sociaux. La délégation AFJE Champagne-Ardenne est toute jeune. Elle a soufflé sa première bougie en mai dernier ! Elle compte dix membres officiels et a pour ambition de fédérer les juristes de la Haute-Marne, de la Marne, de l’Aube et des Ardennes. Le bureau est constitué de quatre juristes : trois d’entre eux développent les relations avec les partenaires et les autres professions du droit et le quatrième, tout juste sorti de la faculté, s’occupe des jeunes juristes. Notre première mission consiste à développer la notoriété de l’association auprès des juristes locaux et des étudiants. Nous avons noué des liens avec l’université de Reims et nous allons participer activement à un master à la rentrée au travers d’un module inspiré de l’initiative lilloise baptisée le “droit en action” : des entreprises volontaires pourront soumettre une problématique concrète aux étudiants qui auront la responsabilité d’y apporter une réponse juridique pragmatique. Nous avons également un projet de conférence menée de concert avec le barreau de la Marne.

Qu’appréciez-vous dans votre délégation ?

AV : il règne une bonne ambiance entre délégués. On a le sentiment d’appartenir à une grande famille. L’envie de coopérer, de part et d’autre, permet de concrétiser de beaux projets. Avec la délégation Grand Est, par exemple, nous avons co-organisé un webinar sur les plans de continuité d’activité. Quant à ma délégation, la difficulté consiste à partir d’une page blanche et à arriver à impulser une dynamique, en particulier sur un périmètre aussi large que le nôtre. Le développement de la délégation ne va pas assez vite à mon goût, mais je reconnais que je suis exigeante. Malgré tout, et en dépit de la jeunesse de la délégation, je pense que la mayonnaise a commencé à bien prendre. Notre première conférence sur le droit social a remporté un vif succès et la présentation de notre métier à l’université de Reims également.

Le métier de juriste d’entreprise souffre-t-il toujours d’un déficit de notoriété ?

AV : la présentation du métier de juriste d’entreprise à l’université de Reims a rassemblé une cinquantaine d’étudiants qui ont montré une grande curiosité au travers de leurs questions. Un vrai succès ! D’ailleurs, à l’issue de la réunion d’information, des étudiants ont souhaité participer à nos afterworks ! J’espère les transformer en adhérent ! En revanche, le métier a encore besoin d’être valorisé et notamment auprès des dirigeants d’entreprise. C’est pourquoi nous cherchons également à nous allier aux CCI afin de promouvoir la profession et de démontrer sa plus-value. L’objectif est de présenter une vision moderne, celle du business partner, pour les convaincre d’embaucher un juriste d’entreprise !

Quels enseignements tirez-vous du confinement et de la crise ?

AV : notre profession sort grandie de cette étrange période. Le rôle de conseil du juriste d’entreprise a pris tout son sens et a été conforté. Les juristes d’entreprise ont agi en business partners, avec réactivité, afin d’avancer malgré les incertitudes et les risques, afin de protéger les salariés et l’entreprise. 

Pour conclure, j’invite tous les juristes qui, suite au confinement, aspirent à changer de lieu de vie à venir visiter notre belle région. Et pourquoi ne pas y poser leurs valises : Reims n’est qu’à 45 minutes de Paris en train !


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