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Notre métier gagne à être mieux connu : nous nous y employons !

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Sur le terrain, les délégations régionales de l’AFJE sont aux premières loges pour valoriser leur profession qui souffre encore d’un déficit de notoriété. Quelles actions mènent-elles ? Comment s’organisent-elles ?

Propos recueillis par Carine Guicheteau

Pour commencer, pouvez-vous nous présenter votre délégation ? 

Jean-François Bosser-Sanquer : la délégation régionale Bretagne - Pays de la Loire de l’AFJE fédère quelques 150 juristes d’entreprise regroupés principalement sur deux zones : Rennes et Nantes, où je suis basé. Nous avons la chance de travailler dans une région dynamique, caractérisée par un tissu économique riche en PME de tout secteur d’activité, avec peut-être une sur-représentation des services. Nous balayons un large spectre de thématiques grâce à nos conférences animées par des assureurs ou des avocats. Nous menons également des actions auprès des universités et des étudiants dans le but de présenter et valoriser le métier de juriste d’entreprise. Les institutionnels et les entrepreneurs constituent aussi des cibles de choix.

Comment est organisé votre bureau ?

JFBS : le bureau breton/Pays de la Loire est en cours de construction ! Sur Rennes, autour de Matthieu Gennot, un bureau s’est déjà constitué. Sur Nantes, j’aimerais pouvoir constituer un noyau dur de deux à trois personnes. Pour l’instant, je suis en phase d’approche. Mais ce n’est pas facile car les juristes d’entreprise ont peu de temps disponible pour un engagement bénévole. 

La profession de juriste d’entreprise vous semble-t-elle aujourd’hui mieux connue des jeunes… et des moins jeunes ?

JFBS : ce déficit de notoriété est aussi à déplorer du côté des dirigeants. Les PME, parfois même les ETI, ne disposent pas de ressources juridiques internes car leurs dirigeants ne connaissent pas notre métier et n’en perçoivent pas les bénéfices. Nous devons en faire la démonstration sur le terrain ! La notoriété de notre profession évolue lentement -trop à notre goût- mais sûrement. L’effort de pédagogie est encore nécessaire et parfois même auprès des universitaires ! Nous devons inlassablement répéter nos messages pour faire exister notre métier.

Pour étoffer l’offre de formations en région, vous développez une offre clé en main. En quoi cela consiste ?

JFBS : le même genre de partenariat a été tissé avec Gras Savoye Willis Towers Watson sur le thème de la gestion des sinistres. C’est du pain bénit pour les délégations et leurs adhérents !

Quelles relations avez-vous avec les avocats et les barreaux locaux ? 

JFBS : nous restons mobilisés en faisant preuve de pédagogie dès que nécessaire. Le sujet semble plus apaisé que lors de la loi Macron. Mais nombre d’avocats continuent de craindre de perdre des parts de marché. Nous devons alors leur expliquer notre métier. En fait, nous devons expliquer notre métier à tout le monde ! 


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